Ma grossesse : semaine 39 (41 SA)

Contractions, col fermé, douleurs de règles, maux de tête… Et pourtant rien ne se passe ? Vous n’en pouvez plus, vous souhaitez accoucher maintenant ! Ces symptômes sont tout à fait normaux. Durant la semaine 39 de grossesse, soit la semaine 41 d’aménorrhée, vous remarquerez de nombreux signes d’un accouchement imminent. Installez-vous bien confortablement, cette lecture vous sera utile pour comprendre ce qu’il se passe et finir cette grossesse en toute sérénité.

Comment mon corps vit-il cette dernière semaine de grossesse ? 

Vous avez de plus en plus de mal à patienter ! De nombreux changements sont sur le point d’avoir lieu avant le moment fatidique. Pendant cette semaine, vous allez certainement traverser différentes phases et les symptômes ne vont faire qu'augmenter. Par exemple, vous pouvez perdre le bouchon muqueux, fissurer la poche des eaux, avoir de fortes contractions régulières, et même dépasser la date de l’accouchement fixée sans que votre col ne soit encore ouvert… Tous ces signes de l’accouchement imminent doivent vous alerter mais ne pas vous effrayer. 

Respirez un bon coup et essayez un maximum de vous détendre. Si vous ne ressentez pas encore de contractions, cela ne devrait plus trop tarder à arriver. Si à l’inverse, elles sont de plus en plus fortes, cela est causé par la pression exercée sur les organes de votre abdomen. Lorsque bébé pousse sur les côtes et le sternum, cela provoque notamment des points de côté. Les douleurs dans le bas du ventre signifient que l’utérus s’est ramolli et s’apprête à s’ouvrir. Sans surprise, vous ressentez alors beaucoup de fatigue et rencontrez des difficultés à vous endormir.

D’où l’importance de poursuivre sa préparation aussi minime soit-elle, car votre corps, lui, continuera sans doute de vous causer des moments d’inconfort. Alors soufflez ! Maintenez une alimentation saine et riche en fibres. C’est le moment d’appliquer les conseils nutritionnels reçus pendant toute la grossesse pour préparer le post-partum. Répétez après nous : MO-TI-VA-TION. Restez déterminée et active en faisant le ménage par exemple ! Cela vous soulagera et vous aidera à limiter la charge de votre ventre. Lorsque vos contractions sont régulières et surviennent à moins de 10 minutes d'intervalle, il est temps de partir à la maternité car le travail a bien débuté. Aussi, si vous constatez un écoulement d’eau que vous ne pouvez contenir, vous avez sûrement fissuré la poche des eaux. Direction la maternité, en prenant bien soin de noter l’heure exacte du début de la fuite que vous communiquerez au personnel soignant.

Semaine 39 : où en est le développement du fœtus ?

Vous vous demandez sans doute où en est votre bébé au bout de 39 semaines de grossesse ? À quel point il s’est développé et ce qu’il est désormais capable de faire ? La taille et le poids de bébé se rapprochent de celle d’une mini pastèque ! Il peut mesurer environ entre 50 et 52 cm et pèse en moyenne entre 3 et 3,5 kg. Gardez toutefois en tête que ces mesures sont des moyennes. En effet, les bébés en bonne santé peuvent être de tailles et de poids plus ou moins différents. Certains d’entre eux n’entrent pas dans ces fourchettes et cela n’est pas pour autant synonyme de problème de santé.

À quoi peut-il bien ressembler ?

Bébé est prêt à naître. Ses organes vitaux sont suffisamment développés et poursuivront leur croissance en dehors de l'utérus. Ses poumons produisent le surfactant, une substance blanchâtre, indispensable qui permettra à bébé de prendre sa toute première respiration en toute sécurité. Quant à ses cheveux, ses ongles, ses cils et ses sourcils, ils continuent de pousser. Tandis que le duvet qui recouvrait son corps a disparu.

Qu’en est-il du placenta ?

Le placenta aussi est prêt à être expulsé. Relié par le cordon ombilical, il a un rôle nourricier et forme un disque de 15 à 20 centimètres de diamètre lui permettant de transporter tout l’oxygène et les nutriments de la mère vers le bébé. Seul bémol : comme le fœtus en son sein, il vieillit. Arrive alors inévitablement le moment où il n’est plus en capacité de nourrir et d’oxygéner bébé. Lorsque cela arrive et que la grossesse dépasse son terme, la surveillance fœtale devient une priorité. La future maman doit se rendre tous les jours à la maternité pour s’assurer que la santé de bébé n’est pas impactée.

Derniers instants in utero

Ces derniers moments de la semaine 39 de grossesse, parfois pénibles physiquement et moralement, sont pourtant des instants uniques, les derniers que vous allez passer enceinte, en fusion avec votre bébé. Saisissez l’occasion de lui parler, de le câliner encore, de l’appeler par son prénom. Pourquoi pas, de le rassurer. L’inconnu de l’accouchement vous attend… mais lui aussi ! Vous êtes tous les deux sur le point de vivre un moment intense et très physique.
 
Quand votre bébé va naître, il va respirer pour la première fois. L’air va s’engouffrer dans sa bouche, ses poumons vont s’ouvrir et prendre le relais du cordon. La circulation sanguine entre le cœur et les poumons se mettra également en route. Il connaîtra aussi la faim, lui qui était alimenté sans rien demander. Alors laissez-le tranquillement prendre son temps. Même si cela est très frustrant d’arriver à terme voire de le dépasser, dites-vous que vous n’y pouvez rien !

Fin de grossesse : quel rôle pour papa ou l’accompagnateur ?

Cette dernière ligne droite est aussi celle du papa ou de la personne qui vous accompagnera pendant et après l’accouchement. Pour vous aider à mieux vivre ce moment, sa présence est primordiale. Ensemble, vous serez plus réactifs. Le papa ou l’accompagnateur doit, d’ores et déjà, se tenir à son poste pour vous apporter son soutien. Sa mission ultime ? Vous aider à vous détendre, à respirer et vous tenir la main. Si le papa ou l'accompagnateur a suivi les cours de préparation à la naissance, celui-ci sait ce qu’il lui reste à faire : petits massages et positions d’étirements. Dans le cas contraire, il est encore temps, pendant cette semaine, de le guider et de l'informer sur les bons gestes à avoir.
C’est aussi le moment de revoir ensemble le projet de naissance si vous en avez fait un. Si ce n’est pas le cas, vous pouvez lui partager vos souhaits particuliers. Tout ne sera peut-être pas maîtrisé mais il fera de son mieux le moment venu. Gardez à l’esprit que cette présence doit vous apporter toute la sérénité et la motivation dont vous avez besoin. Laissez au papa ou à l’accompagnateur la possibilité de trouver sa place et cela commence dès maintenant !

Ce qu’il ne faut surtout pas oublier de faire à 41 SA

Vous vivez déjà un moment intense. Il est essentiel que vous puissiez vous confier à vos proches encore plus durant cette période. Rendez-vous chez votre sage-femme ou votre obstétricien pour votre dernier examen de la grossesse. La dernière semaine est éprouvante. D'autres professionnels de santé comme l'acupuncteur ou l'ostéopathe sauront soulager vos maux de grossesse et vous aider potentiellement à préparer votre corps à l'accouchement. En effet, à partir de cette semaine, l'acupuncture et l'ostéopathie peuvent avoir des effets qui favorisent le travail.

Col fermé, déclenchement prévu non souhaité ? La première technique peut vous aider en agissant directement sur les contractions, les présentations en siège, lorsque le bébé ne s'est toujours pas retourné dans l'utérus, ou encore sur la maturation du col. D'ailleurs, dans le cas d'un dépassement de date prévue de l'accouchement, d'autres séances d'acupuncture peuvent être programmées.
Dans un tout autre registre très important, veillez à ce que votre valise de maternité, ainsi que tous vos documents administratifs soient réunis en seul lieu et prêts.

Nos derniers conseils pour préparer l’accouchement

On dit que l’accouchement est comparable à un marathon. Cette semaine en attendant le grand départ, reposez-vous au maximum. Plus vous serez reposée le jour de l’accouchement, plus vous aurez de l’endurance pour gérer la douleur et pour pousser. C’est plus facile à dire qu’à faire mais… Essayez de rester en forme ! Les jours qui suivent ne sont pas les plus reposants non plus : l’agitation de la maternité, les hormones qui fluctuent, l’allaitement… Là aussi il vous faudra avoir de la ressource.
Continuez de vous préparer. Faites à la maison vos exercices de préparation appris avec votre sage-femme : respiration, relaxation, étirements, etc. De cette manière, vous accueillerez mieux les contractions et vous ne paniquerez pas. N’ayez qu’un objectif : être le plus zen possible.

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