Comment faire le deuil d'une dernière grossesse ?
Ecrit le 24/09/2019 par Chrystelle Lacouara, Rédactrice
Un désir de grossesse se fait sentir ? Oui mais votre dernière grossesse semble de plus en plus lointaine, et vos enfants grandissent. Et vous voilà tiraillée : et si cette envie de bébé était de la nostalgie, ou l'idéalisation de la maternité ? Faire un petit dernier est-il une bonne idée ? Ou mieux vaut-il y renoncer ? Et, comment faire le deuil d'une dernière grossesse, ou plutôt le deuil de la maternité de manière générale ? Faisons le point ensemble.

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Envie de bébé : attention à l’idéalisation
Comment ne pas craquer à la vue d’un adorable bébé, au doux parfum de nouveau-né, avec ses joues rondes et ses moues irrésistibles… Sans parler des petits vêtements taille 1 mois qui dorment dans votre grenier, minutieusement rangés dans des cartons, et qui n’attendent qu’une chose : être à nouveau portés.
Mais un bébé ce n’est pas seulement ça. Eh oui, il semblerait que votre mémoire vous joue des tours – ou alors elle est devenue sélective : si l’idée de faire un dernier bébé est tentante, vous remémorer les nuits sans sommeil, les biberons à préparer et à laver, les tétées en pleine nuit ou encore les couches à changer plusieurs fois par jour devrait remettre votre esprit au clair et vous aider à faire le tri dans ce désir d’enfant. Et puis un bébé, ça grandit vite !
Désir de grossesse : et si c’était seulement de la nostalgie ?
Devenir maman, ce n’est pas facile : les premiers mois, vous avez pu vous sentir désemparée par ce bébé qui pleure ou qui ne dort pas et que vous ne compreniez pas vraiment. Mais maintenant que vos enfants ont grandi et ont moins besoin de vous, ces moments si intenses apparaissent bien doux : sentir bébé s’endormir dans vos bras, le plaisir de l’allaitement, bisouiller des petits pieds dodus, quel bonheur ! Même les nuits difficiles vous rendent nostalgique : l’épuisement que vous avez pu ressentir est un détail. Et c’est normal : vous ne pouvez apprécier les joies de la maternité qu’une fois que les difficultés sont passées, avec du recul, ce qui minimise les aspects moins réjouissants… Êtes-vous vraiment certaine que vous êtes prête à remettre le couvert ?
Faire ou ne pas faire le petit dernier : un choix personnel
Si revivre tout cela ne vous fait pas peur et que vous vous sentez suffisamment forte pour assumer de perturber l’équilibre familial et de votre couple, c’est qu’il n’est peut-être pas encore temps de faire le deuil de ce désir d’enfant. Cette décision d’avoir à nouveau un bébé n’appartient qu’à vous… et à votre chéri. Personne ne peut savoir à votre place ce qui peut vous rendre heureux, vous et votre famille. Quels que soient votre âge et votre situation financière, il est bon parfois de ne pas écouter votre raison ni les avis – non sollicités d’ailleurs – de votre entourage. Vous vivez pour vous, et non pour eux !
Faire le deuil d’une dernière grossesse : nos conseils
Après mûre réflexion, vous arriverez peut-être au constat que la maternité restera du passé. Il n’y aura pas de dernier bébé. Même si vous êtes sûre de cette décision, cela ne vous empêchera pas de mal le vivre : faire le deuil d'une dernière grossesse et faire le deuil du désir d’enfant peut prendre du temps et s’avérer douloureux. La solution ? Tromper ce sentiment de nostalgie. Pour ce faire, investissez-vous dans de nouveaux projets, que ce soit pour vous ou votre famille. Sport, vie associative, reconversion professionnelle, voyages ou encore déménagement vous offriront de nouvelles perspectives stimulantes, idéales pour parvenir à faire le deuil de la maternité.
Et puis après tout, vous pourrez toujours vivre votre envie de maternité par procuration en jouant les tatas gagas avec les bébés des copines ou des sœurs plus jeunes, qui seront ravies de vous confier leur progéniture le temps d’un après-midi ou d’une soirée en tête à tête avec leur amoureux : le plaisir de pouponner sans les contraintes !