PMA : qu’est-ce que la procréation médicalement assistée ?

Définition : que veut dire PMA ou AMP ?

Le terme PMA est l’acronyme de Procréation Médicalement Assistée. Il s’agit de l’ensemble des techniques pouvant être utilisées pour permettre d’obtenir une grossesse. Le terme AMP peut également être utilisé et est synonyme de PMA. Il s’agit de l’acronyme d’Assistance Médicale à la Procréation. Le terme PMA est plus ancien et on lui préfère actuellement le terme AMP. En France, chaque année, plus de 120 000 tentatives d’AMP sont réalisées.

PMA, GPA : que dit la loi en France ?

En France, les techniques d’aide médicale à la procréation sont accessibles aux couples infertiles, aux couples de femmes ou aux femmes seules. La GPA ou Gestation Pour Autrui, c’est-à-dire le recours à une mère porteuse, est, quant à elle, interdite en France. En France, la législation sur l’accès aux techniques de procréation médicalement assistée a changé depuis la loi de bioéthique de 2021.

Procréation médicalement assistée : de quoi s’agit-il ? Quel est le principe de la PMA ?

Les techniques de procréation médicalement assistée regroupent plusieurs méthodes permettant d’obtenir une grossesse. Les techniques de procréation médicalement assistée permettent aux couples infertiles ou inféconds d’obtenir une grossesse. Ces techniques aident également des couples de femmes ou les femmes seules à devenir mères.

Quelle est la différence entre FIV (Fécondation In Vitro), insémination artificielle et PMA ?

Parmi les méthodes de PMA, on trouve tout d’abord l’insémination artificielle. Cette technique consiste à introduire des spermatozoïdes du conjoint ou d’un donneur directement dans la cavité utérine de la femme. L’insémination artificielle est généralement la première technique utilisée en cas d’infertilité.

En cas d’échecs répétés ou si l’insémination artificielle n’est pas indiquée, une FIV, ou Fécondation In Vitro, est proposée. Dans cette technique, la fécondation est réalisée en dehors des voies génitales féminines, à l’aide des gamètes des futurs parents ou parfois à l’aide de gamètes d’un donneur. Une fois que la fécondation est réalisée, l’embryon est réimplanté dans la cavité utérine.

Une autre technique, appelée ICSI, peut être utilisée. Il s’agit d’une FIV dans laquelle un seul spermatozoïde est sélectionné et est directement inséré dans l’ovocyte féminin. Une nouvelle technique est enfin de plus en plus utilisée. Il s’agit de la FIV IMSI, qui permet de sélectionner les spermatozoïdes à l’aide d’un microscope à fort grossissement.

Insémination artificielle : à quoi ressemble le parcours PMA pour une femme, seule ou en couple ?

Généralement, le parcours PMA pour une femme, qu’elle soit seule ou en couple, débute par un rendez-vous avec son médecin traitant ou son gynécologue. Ce dernier va expliquer le déroulement des techniques utilisées et orienter la patiente vers un centre spécialisé. Dans un deuxième temps, plusieurs entretiens avec une équipe médicale pluridisciplinaire (gynécologue, biologiste,

psychologue…) vont avoir lieu, et différents tests pourront être éventuellement prescrits afin de comprendre l’éventuelle cause de l’infertilité, pour pouvoir adapter au mieux la technique de PMA à utiliser. Un délai de réflexion d’un mois est proposé. Ce délai peut être plus long. L’insémination artificielle est surtout proposée en cas d’infertilité cervicale ou d’infertilité non expliquée. Ensuite, un traitement hormonal sera prescrit à la femme qui portera l’enfant. Ce traitement permettra de préparer son corps à l’arrivée du futur embryon. En parallèle, le sperme destiné à la fécondation est préparé. Les spermatozoïdes seront ensuite introduits dans la cavité utérine à l’aide d’un cathéter.

PMA : combien de temps pour tomber enceinte ?

Le pourcentage de réussite d’une technique de PMA est très variable d’une femme à l’autre et d’un centre à l’autre. Le pourcentage de réussite est également fonction de la technique utilisée. Pour une insémination artificielle, le taux de réussite est compris entre 12 % et 19 %. Généralement, le taux de réussite global, c’est-à-dire le taux d’obtention d’une grossesse, varie de 10 à 22 %. Selon l’Ined, en France, 8 ans après un traitement de PMA, 48 % des couples sont devenus parents.

Quelles sont les 3 techniques de PMA ?

Trois types de techniques peuvent être utilisés afin d’aider les couples à concevoir un enfant. L’insémination artificielle est la technique la plus simple et elle consiste à introduire le sperme du conjoint ou d’un donneur dans l’utérus de la future mère. Ensuite, il existe deux types de fécondation in vitro, c’est-à-dire de fécondation ayant lieu en dehors des voies génitales féminines. Un des types de fécondation in vitro se réalise sans micromanipulation, on parle alors de FIV classique. L’autre type de fécondation in vitro consiste en une micromanipulation des spermatozoïdes, associée ou non à un tri de spermatozoïde. On nomme ces dernières techniques FIV ICSI (Intracytoplasmic Sperm Injection) ou FIV IMSI (Intracytoplasmic Morphologically selected Sperm Injection).

Prix : quel est le coût d’une procréation médicalement assistée en France ou dans un autre pays ?

En France, la Sécurité sociale rembourse intégralement 6 inséminations artificielles et 4 tentatives de FIV. Cependant, en France, l’accès aux techniques de procréation médicalement assistée est restreint par l’âge. En effet, ces techniques ne sont plus réalisables passé 45 ans chez la femme, et passé 60 ans pour le membre du couple qui ne porte pas l’enfant. Le coût d’un recours à une technique de procréation médicalement assistée en dehors de la France est variable. En effet, ce prix est fonction du pays, de la clinique proposant la PMA et de la technique utilisée. Globalement, le prix peut varier de 2 000 à 6 000 euros pour une FIV.