Mon enfant fait des terreurs nocturnes
Ecrit le 06/07/2016 par Chrystelle Lacouara, Rédactrice
Modifié le 13/09/2022 par Jennifer Trouille, Rédactrice Web
Votre enfant s’agite violemment dans son lit, crie, semble terrorisé pendant la nuit, mais n’en garde aucun souvenir à son réveil ? Sans doute traverse-t-il des terreurs nocturnes. Trouble du sommeil affectant 6 % des enfants entre 4 et 12 ans, les terreurs nocturnes peuvent être impressionnantes à vivre pour les parents. À quoi sont dues les terreurs nocturnes ? Quel comportement adopter face à son enfant ? Peut-on prévenir une terreur nocturne ? Découvrez nos conseils pour apaiser bébé durant son sommeil.
- Terreurs nocturnes : qu’est-ce que c’est ?
- Terreurs nocturnes et cauchemars, quelles différences ?
- Apprendre à reconnaître les signes d’une terreur nocturne
- Les causes des terreurs nocturnes chez l’enfant
- Que faire si mon enfant est en pleine terreur nocturne ?
- Peut-on prévenir les terreurs nocturnes ?
- Quel traitement contre les terreurs nocturnes ?

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Terreurs nocturnes : qu’est-ce que c’est ?
Les terreurs nocturnes font partie des troubles du sommeil que peuvent connaître les enfants dès le plus jeune âge, principalement entre 18 mois et 4 ans. Cet âge est une période charnière de l’enfance, où bébé explore de nouvelles acquisitions : la marche, la parole, la motricité, etc. Le sommeil s’en retrouve alors complètement bouleversé et les premières terreurs peuvent apparaître la nuit.
Les terreurs nocturnes cessent généralement vers l’âge de 5 ans. Néanmoins, certains adolescents ou adultes peuvent continuer de traverser des épisodes de terreurs nocturnes, bien que ce phénomène diminue avec l’âge.
Terreurs nocturnes et cauchemars, quelles différences ?
Les terreurs nocturnes sont à différencier du somnambulisme et des cauchemars.
- Les cauchemars sont courants et touchent les enfants comme les adultes. Les terreurs nocturnes ne concernent pas tous les enfants et cessent souvent à l’âge adulte.
- Les épisodes de terreurs nocturnes sont plus impressionnants et violents que les cauchemars.
- Les terreurs nocturnes et les cauchemars n’interviennent pas dans la même phase de sommeil. Alors que les cauchemars se produisent durant le sommeil paradoxal (celui des rêves, la dernière phase du cycle), les terreurs nocturnes ont lieu lors du sommeil profond, soit peu de temps après l’endormissement. À son réveil, l’enfant peut garder des souvenirs de son cauchemar, mais aucun de ses terreurs nocturnes.
- L'enfant peut se réveiller suite à un cauchemar et il a conscience de ce qu’il s’est passé. Dans le cas d’une terreur nocturne, l’enfant est inconscient et reste profondément endormi.
Apprendre à reconnaître les signes d’une terreur nocturne
Lors d’une terreur nocturne, l’enfant peut :
- Transpirer,
- s’asseoir dans son lit,
- crier dans son sommeil,
- trembler,
- avoir les yeux ouverts et fixer le vide,
- sembler terrorisé,
- se débattre si ses parents essaient de le toucher,
- avoir la respiration qui s’accélère,
- parler, mais ses paroles n’ont pas de sens,
- faire preuve d’agressivité envers ses parents,
- se rendormir après comme si de rien n’était.
Les causes des terreurs nocturnes chez l’enfant
Les principaux facteurs pouvant causer des terreurs nocturnes chez les enfants sont :
- Le manque de sommeil.
- L’arrêt des siestes la journée. L’enfant perd ses repères et son sommeil est perturbé.
- Une phase de croissance importante de son développement.
- Des changements dans le quotidien lié aux émotions, créant du stress ou de l’anxiété (divorce des parents, déménagement, naissance, deuil, entrée à l’école maternelle).
- Une forte fièvre.
À noter que les terreurs nocturnes peuvent aussi être héréditaires. Si vous en avez souffer
Que faire si mon enfant est en pleine terreur nocturne ?
Lors d’une terreur nocturne, il n’y a souvent pas grand-chose à faire. Voici quelques conseils pour vous aider à gérer un épisode de terreur nocturne auprès de votre enfant.
- N’essayez ni de réveiller ni de toucher votre enfant.
- Restez près de lui pour vérifier que tout va bien et qu’il ne se blesse pas.
- Laissez-le se recoucher et se calmer de lui-même.
- En cas de réveil pendant la terreur nocturne, et même si cela peut être impressionnant pour vous, n’inquiétez pas votre enfant. Souvenez-vous qu’il n’a aucune idée de ce qu’il vient de se passer, il est donc inutile de l’affoler et de le stresser davantage. S’il est réveillé, rassurez-le simplement en lui disant que vous avez entendu du bruit et qu’il était agité.
- Au réveil, faites comme si de rien n’était et ne lui en parlez pas. En revanche, tentez de savoir ce qui peut le perturber autant.
Peut-on prévenir les terreurs nocturnes ?
Pour prévenir les terreurs nocturnes chez l’enfant, vous pouvez :
- Trouvez une routine du coucher qui apaise bébé avant de s’endormir.
- Veillez à ce que votre enfant n’ait pas d’activités trop excitantes avant le coucher (sport, écrans, histoires qui font peur).
- Testez ensemble la méditation. En plus de l’apaiser, ce sera aussi l’occasion de passer un moment parent-enfant privilégié.
- Évitez à votre enfant les situations de stress si vous savez qu’il a des difficultés à gérer ses émotions.
- Proposez des siestes ou couchez votre enfant plus tôt s’il manque de sommeil.
- Communiquez avec votre enfant sur ses émotions, les phases qu’il traverse, sa façon de vivre les événements.
Quel traitement contre les terreurs nocturnes ?
Si vous pensez qu’un événement particulier peut être lié aux terreurs nocturnes de votre enfant, consultez un psychologue ou un pédopsychiatre qui l’aidera à mieux vivre la situation.
Les épisodes de terreurs nocturnes de votre enfant deviennent fréquents, plus intenses ou évoluent en crise de somnambulisme ? Consultez un médecin spécialiste du sommeil. Une thérapie est le plus souvent conseillée, mais des traitements naturels ou de l’homéopathie peuvent être prescrit selon les cas.
Quoi qu’il en soit, rassurez-vous, les terreurs nocturnes sont fréquentes chez beaucoup d’enfants. Dans la plupart des cas, elles passeront comme elles sont venues !