Sommeil de bébé de 0 à 3 ans : comprendre et accompagner leur repos
Ecrit le 04/03/2025 par Elodie Grégoire, Rédactrice web / SEO Article rédigé en partenariat avec : Editions De Boeck Supérieur
Le sommeil est un sujet qui préoccupe tous les jeunes parents. Entre les réveils nocturnes, les difficultés d’endormissement et les changements de rythme, il n’est pas toujours simple de s’y retrouver. Cet article s’inspire du livre d’Alexia Aigloz, spécialiste du sommeil des enfants et autrice de L’aider à dormir comme un bébé aux éditions Vuibert.
Alexia a également réalisé un Live sur l'Instagram de la Boite Rose. Dans celui-ci, elle vous a donné certaines clés pour comprendre le sommeil de votre bébé et l’aider à trouver un bon rythme. Vous trouverez dans cet article un résumé de son intervention. Pour en savoir plus, rendez-vous sur le replay du Live !
De quoi mon enfant a-t-il besoin pour être autonome dans son sommeil ?
Dès la naissance, le sommeil des bébés est immature et fragmenté, ce qui est totalement normal. Ils doivent encore apprendre à différencier le jour et la nuit, à organiser leurs cycles de sommeil et à réguler leurs besoins physiologiques. Pourtant, dans notre société, on attend souvent d’eux qu’ils soient rapidement "autonomes" dans leur endormissement, une exigence qui ne correspond ni à leur développement cérébral, ni à leurs besoins affectifs, et peut induire une pression importante pour les parents.
Un bébé n’est pas conçu pour s’endormir seul. Pendant les premiers mois (et parfois bien au-delà), son besoin fondamental de proximité est au cœur de son bien-être. Comme l’explique Alexia Aigloz, "le corps et les bras de ses parents sont son habitat naturel pendant les 9 à 18 premiers mois". S’endormir avec une présence rassurante – dans les bras, au sein, bercé – est un comportement physiologique attendu, et non un problème à corriger.
Plutôt que de rechercher une autonomie prématurée, il est plus juste d’accompagner l’enfant selon son rythme naturel de développement, qui repose sur :
- Un environnement sécurisant : Un espace calme, une température idéale (18-20°C), et une atmosphère apaisante favorisent un sommeil stable. "Lorsque vous prenez votre bébé pour le changer ou le nourrir, il est conseillé de ne pas allumer de lumière blanche trop vive. Cela pourrait compliquer l'endormissement de bébé et du parent", conseille également Alexia Aigloz.
- Une présence réconfortante : Répondre aux besoins nocturnes de l’enfant (faim, réassurance, inconfort) ne l’empêche pas d’apprendre à dormir, mais l’aide au contraire à se sentir en sécurité.
- Un rituel prévisible et rassurant : Une histoire, un câlin, une berceuse… Ces repères lui permettent d’associer le coucher à un moment de bien-être.
- Un accompagnement progressif : L’apprentissage du sommeil autonome ne se décrète pas, il se construit avec le temps, au rythme de la maturation cérébrale et du développement des compétences d’auto-régulation émotionnelle.
L’autonomie au sommeil n’est pas un apprentissage que l’on impose mais une compétence qui s’acquiert progressivement, en fonction du développement de chaque enfant. Il est donc essentiel d’adapter ses attentes et de respecter ce processus naturel, plutôt que de chercher à accélérer une étape qui, en réalité, se mettra en place toute seule… le moment venu.
L'origine des problèmes de sommeil chez l'enfant
Le sommeil des bébés peut être influencé par de nombreux facteurs. Certaines difficultés sont temporaires et liés à l'évolution naturelle de l'enfant, tandis que d'autres nécessitent une adaptation spécifique pour rétablir un sommeil régulier. Voici les causes les plus courantes :
- Un rythme de sommeil irrégulier : Les changements d'environnement, les voyages ou des événements familiaux stressants peuvent perturber les repères du sommeil."Pour que l’enfant dorme le plus paisiblement possible, il est essentiel d’instaurer un rythme régulier, avec une heure de lever et de coucher relativement stable. Cela devient particulièrement important à partir de 6 mois. Apporter de la régularité est important pour l'aider à dormir comme un bébé", ajoute-t-elle.
- Des siestes mal réparties : Un manque de cohérence dans l'organisation des siestes peut affecter la qualité du sommeil nocturne.
- Des phases de croissance et poussées dentaires : Ces étapes naturelles peuvent gêner l'endormissement ou provoquer des réveils nocturnes.
- Un environnement inadapté : Une chambre trop lumineuse, une température inconfortable ou un niveau sonore élevé peuvent empêcher un sommeil paisible.
- Une stimulation excessive avant le coucher : Trop d'activités excitantes ou l'exposition aux écrans peuvent rendre l'endormissement plus difficile.
- Un besoin affectif fort : Certains enfants vivent des étapes d'anxiété de séparation qui se traduisent par un besoin accru de présence parentale au moment du sommeil.
Si votre enfant présente des difficultés de sommeil persistantes, il est essentiel d'observer ses habitudes et de tester des ajustements progressifs pour améliorer la situation.
Qu'est-ce que le sommeil et à quoi sert-il ?
Le sommeil est un processus biologique indispensable qui joue un rôle clé dans le développement et la santé des bébés. Il permet notamment :
- La maturation du cerveau : Durant le sommeil, les connexions neuronales se renforcent, favorisant l’apprentissage et la mémoire.
- Le développement physique : C’est pendant le sommeil profond que l’hormone de croissance est sécrétée, contribuant ainsi à la croissance et à la réparation des tissus.
- Le renforcement du système immunitaire : Un sommeil suffisant aide le corps à mieux lutter contre les infections et à développer une meilleure réponse immunitaire.
- La régulation des émotions : Un manque de sommeil peut rendre un enfant plus irritable, affectant son comportement et ses capacités d’adaptation.
Quelles sont les 4 phases du sommeil ?
Le sommeil se compose de quatre grandes phases :
- Le sommeil lent léger : Pendant cette période, le corps se détend, mais il est encore sensible aux stimuli extérieurs.
- Le sommeil lent profond : Phase essentielle pour la récupération physique et la croissance. L’enfant est totalement détendu et difficile à réveiller.
- Le sommeil paradoxal : C’est la phase des rêves, où l’activité cérébrale est intense. Cette phase joue un rôle clé dans la mémorisation et le développement cognitif.
- Le réveil nocturne : Les bébés se réveillent naturellement entre les cycles. C'est un phénomène normal et physiologique chez l’humain, quel que soit l’âge. D’ailleurs, un adulte en bonne santé se réveille entre 4 et 6 fois par nuit.
Combien de temps dure un cycle de sommeil ?
Chez un nouveau-né, un cycle de sommeil dure environ 50 minutes, tandis que chez un adulte, il s’étend sur 90 minutes. Au fil des mois, la durée et la répartition des cycles évoluent, contribuant à un sommeil progressivement plus structuré et nocturne.
Alexia Aigloz vous répond
Les clés pour aider bébé à bien dormir
Le sommeil est un sujet qui préoccupe tous les jeunes parents. Entre les réveils nocturnes, les difficultés d’endormissement et les changements de rythme, il n’est pas toujours simple de s’y retrouver. Si vous vous interrogez sur le sujet, nous vous proposons de revisionner le Live de Alexia Aigloz, spécialiste du sommeil de l'enfant.
L'autrice vient de publier « L'aider à dormir comme un bébé » aux éditions Vuibert. Elle est venue présenter son livre et en a profité pour répondre à vos questions et vous donner de précieux conseils !

Le rythme du sommeil selon l'âge de l'enfant
Le sommeil évolue progressivement au fil des mois et des années. Voici comment il se structure selon l'âge :
Les premiers mois : un sommeil biphasique
Durant les trois premiers mois de vie, le sommeil de bébé est totalement désorganisé. Il dort par cycles courts, entrecoupés de phases d’éveil nécessaires à son alimentation. Son sommeil ne se compose que de deux phases : le sommeil calme, et le sommeil agité. Le rythme jour/nuit n’est pas encore acquis, car son horloge biologique est en pleine construction. Au fil des semaines, ses périodes de sommeil nocturne vont peu à peu s’allonger.
Le sommeil entre 4 et 12 mois : un début de rythme
Entre quatre et douze mois, le sommeil commence à se stabiliser. Bébé dort environ 12 à 15 heures par tranche de 24 heures. Son rythme de sieste se met doucement en place en journée, avec en général 3 à 4 siestes avant 6 mois, puis 2 à 3 siestes entre 6 et 12 mois. Cette période peut être marquée par des difficultés de sommeil liées à l’angoisse de séparation. Bébé peut alors se réveiller plus souvent la nuit en cherchant du réconfort et avoir du mal à s’endormir. Il est important de maintenir des habitudes de sommeil stables et de lui apporter un maximum de proximité pour l’aider à traverser cette phase en douceur.
Le sommeil entre 12 et 18 mois : une transition importante
Pendant cette période, la plupart des bébés passent d’un rythme à deux siestes à une seule sieste par jour, généralement en début d’après-midi. Cette transition peut être délicate et entraîner une courte période d'irritabilité en fin de journée. Il est conseillé d’adapter progressivement son temps d’éveil pour éviter une fatigue excessive qui compliquerait l’endormissement du soir. En journée, n’oubliez pas de lui proposer des moments calmes, dans un environnement paisible et ressourçant afin de limiter l’accumulation de fatigue.
Le sommeil entre 18 mois et 3 ans : une stabilisation progressive
Entre 18 mois et 3 ans, la sieste unique devient un élément clé du sommeil de l’enfant, même si certains enfants vont stopper la sieste dès 2 ans. Le sommeil nocturne reste essentiel avec une durée moyenne de 10 à 12 heures de sommeil par 24 heures. Les nuits sont généralement bien établies, bien que certains troubles comme les cauchemars ou les terreurs nocturnes puissent apparaître. Un cadre sécuritaire et des rituels du coucher rassurants l’aideront à mieux gérer ces épisodes.
Un environnement de sommeil adapté et sécurisé
Créer un environnement propice au sommeil est essentiel pour garantir des nuits sereines et réparatrices. Voici les éléments clés à prendre en compte :
- Une chambre calme et sombre : La lumière naturelle influence l’horloge biologique de bébé. Il est donc important d’obscurcir la pièce au moment du coucher. "En revanche, pour les siestes, les trois premiers mois, il est préférable de laisser entrer la lumière du jour. Cela aide bébé à distinguer progressivement le jour de la nuit", explique Alexia Aigloz.
- Une température idéale : Maintenir une température stable entre 18 et 20°C aide à éviter les réveils nocturnes causés par un inconfort thermique.
- Un matelas ferme et un lit adapté : Pour des raisons de sécurité, le couchage doit être adapté à l’âge de l’enfant avec un matelas ferme, sans oreiller ni couverture, pour prévenir les risques d’étouffement.

- Un espace sécurisé : Évitez les objets mous (peluches, tours de lit, coussins) qui pourraient gêner la respiration de bébé. Un lit épuré et conforme aux normes de sécurité est idéal.
- Un bruit de fond apaisant : Les trois premiers mois, certains bébés s’endorment mieux avec un léger bruit blanc (ventilateur, berceuse, bruits de la nature) qui masque les bruits extérieurs et rapelle les conditions que le bébé a connu durant la grossesse.
- Un rituel du coucher constant : Les bébés apprécient la répétition et la prévisibilité. Lire une histoire, chanter une berceuse ou pratiquer un petit massage avant le coucher aide à signaler qu’il est temps de dormir.

- Une veilleuse discrète si besoin : Certains bébés ont besoin d’un repère lumineux doux pour se sentir rassurés. Il est préférable d’opter pour une lumière tamisée, de couleur chaude, qui ne perturbe pas la production de mélatonine. "Il est préférable de choisir une veilleuse de couleur orange ou rouge, car ces teintes envoient au corps le signal qu’il est temps de dormir", explique la spécialiste du sommeil.
- Un environnement sans écrans : L’exposition aux écrans avant le coucher peut retarder l’endormissement en perturbant la production naturelle de mélatonine. Privilégiez des activités calmes avant d’aller au lit.
En mettant en place ces éléments, vous favorisez un sommeil de qualité et aidez votre enfant à mieux réguler ses cycles jour/nuit.

Mettre en place un rituel d'endormissement
Les rituels du coucher sont essentiels pour préparer bébé au sommeil et instaurer un cadre sécurisant. Ils permettent d'instaurer des repères et de signaler au cerveau que la nuit approche. Voici quelques idées pour un rituel efficace en trois étapes clés :
- Un temps d’hygiène et de transition : La première étape des rituels d’endormissement consiste à créer une transition douce entre la routine du soir et le moment du coucher. Ce temps d’hygiène et de transition est essentiel pour amorcer le coucher de manière apaisée et se passe en général au salon et dans la salle de bain. Vous pouvez alors lui donner le bain, lui laver les dents, changer sa couche, faire un jeu de société en famille ou encore quelques exercices de relaxation.
- Un moment de détente dans la chambre : Ce second temps se fait dans l’environnement de sommeil de votre enfant, lumières tamisées. Réduisez au maximum les sources de stimulations. Durant ce moment, mettez l’accent sur la connexion avec votre enfant en étant pleinement disponible et engagé, mais aussi sur une proximité physique importante. Proposez une tétée, un massage, bercez-le dans vos bras ou lisez une histoire par exemple.
- Pour remplir un réservoir affectif : Il est temps d’accompagner votre enfant au royaume du Dodo ! Éteignez les lumières et installez-vous dans son lit ou gardez-le tout près de vous. Réduisez encore les sources de stimulations en faisant l’obscurité, en parlant doucement ou en restant silencieux. Vous pourrez alors le bercer, l’aider à s’endormir avec le sein, faire du peau-à-peau, vous allonger près de lui ou encore lui faire un dernier bisou avant de sortir.
L’important est de garder ce rituel court (15 à 30 minutes) et cohérent chaque soir pour aider bébé à associer ces gestes au sommeil. Une routine bien établie permet à l’enfant de s’endormir plus sereinement et d’améliorer la qualité de ses nuits.

Alexia Aigloz - Autrice du livre "L'aider à dormir comme un bébé"
« Il faut savoir que le sommeil en journée est généralement un peu plus léger que le sommeil de nuit. Cela demande davantage d'assistance de la part des jeunes parents et c'est tout à fait normal ! C'est-à-dire qu'il va parfois être nécessaire de les bercer et de les accompagner dans leur sommeil»
Vous souhaitez en savoir plus sur le sommeil de bébé ? Ne loupez pas le livre "L'aider à dormir comme un bébé", édité par Vuibert et écrit par Alexia Aigloz.
Tout savoir sur les siestes
Les siestes sont essentielles au bon développement du bébé. Elles permettent de récupérer de l'énergie, d'assimiler les apprentissages et d'éviter la fatigue excessive qui pourrait perturber les nuits. Un rythme de siestes bien structuré contribue également à une meilleure régulation du sommeil nocturne. "Il faut savoir que le sommeil en journée est généralement un peu plus léger que le sommeil de nuit. Cela demande davantage d'assistance de la part des jeunes parents et c'est tout à fait normal ! C'est-à-dire qu'il va parfois être nécessaire de les bercer et de les accompagner dans leur sommeil", explique Alexia Aigloz, spécialiste du sommeil des enfants.
Le nombre de siestes selon l’âge
Au cours de la première année de vie, votre bébé va traverser plusieurs périodes de transition de son nombre de siestes. Les âges sont donnés à titre informatif, gardez en tête que chaque enfant est différent. Ces transitions de siestes interviennent parallèlement à la diminution du besoin de sommeil de l’enfant.
Ces périodes de transitions sont, en règle générale, les suivantes :
- Entre 0-3 mois : Le rythme du nouveau-né est anarchique, il enchaine les temps d’éveil et de sommeil tout au long de la journée. Il n’y a pas de rythme à attendre, proposez le sommeil à la demande.
- Entre 3 et 6 mois, il passera de 4 à 3 siestes.
- Entre 6 et 10 mois, il passera de 3 à 2 siestes.
- Entre 12 et 18 mois, il passera de 2 à 1 sieste.
- Entre 2 et 6 ans, il pourra se passer de sieste.
Comment instaurer une sieste efficace ?
Pour que bébé profite pleinement de sa sieste et qu’elle ne perturbe pas son sommeil nocturne, voici quelques conseils :
- Respecter les signes de fatigue : Bâillements, frottement des yeux, agitation ou pleurs indiquent qu’il est temps de coucher bébé.
- Créer un environnement calme : Comme pour le coucher du soir, la pièce doit être apaisante avec une température adéquate et peu de distractions.
- Éviter les siestes trop tardives : Surtout après 6 mois, une sieste en fin de journée, trop proche du coucher, peut rendre l’endormissement plus difficile le soir.
- Proposer un rituel assez progressif : Comme pour le soir, il est important de proposer un rituel de coucher avant chaque sieste, afin d’aider l’enfant à se couper de toutes les sources de stimulation qui le tiennent en éveil.
Mon bébé doit-il faire ses siestes dans son lit ?
Pas forcément ! Les siestes en portage, en contact ou en extérieur sont tout aussi reposantes et bénéfiques à tout âge.
L’idée que bébé « doit » dormir dans son lit est une attente culturelle, mais elle n’a pas de réelle nécessité pour son bien-être. L’essentiel est qu’il trouve un sommeil réparateur, peu importe l’endroit ! Faites ce qui fonctionne pour vous et votre bébé, sans pression.
Quels sont les signes de fatigue chez le bébé ?
Les signes de fatigue varient d’un enfant à l’autre, mais certains indices permettent de savoir quand il est temps de coucher bébé avant qu’il ne soit trop fatigué.
Les premiers signes de fatigue à observer
- Frottement des yeux : Bébé se frotte souvent les yeux avec ses mains, signe qu’il lutte contre le sommeil.
- Irritabilité soudaine : Il devient grognon, s’agite ou pleure sans raison apparente.
- Bâillements répétés : Un des signes les plus évidents indiquant que bébé commence à être fatigué.
- Perte d'intérêt pour le jeu : Bébé cesse de s’intéresser à son environnement et devient moins réactif.
- Regard vide ou détourné : Il évite le contact visuel et semble dans sa bulle.
- Mouvements saccadés : Une agitation excessive ou des gestes désordonnés peuvent indiquer une fatigue grandissante.

Pourquoi est-il important de repérer ces signes ?
Observer ces indices permet d’éviter que bébé ne tombe dans un état de sur-fatigue, qui peut rendre l’endormissement plus difficile et provoquer des réveils nocturnes fréquents. Plus un bébé est fatigué, plus il devient irritable et moins il parvient à s’endormir facilement.
Dès que ces signes apparaissent, il est recommandé d’instaurer un rituel de coucher apaisant et de coucher le bébé avant qu’il ne soit trop énervé. Un bébé bien reposé aura un sommeil plus régulier et réparateur.
Pour plus d'informations, n'hésitez pas à regarder le replay du Live réalisé sur la page Instagram de La Boîte Rose.
