Bébé a le mal des transports : les remèdes !
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Petits et gros bobos de bébé

Bébé a le mal des transports : les remèdes !


Ecrit le 22/07/2016 par Chrystelle Lacouara, Rédactrice

C’est systématique : dès que vous faites de la voiture avec bébé, il est malade. Dû à un conflit entre l’oreille interne, qui ne perçoit pas le mouvement, et les yeux, qui voient défiler un paysage en mouvement, ce mal vous stresse au plus haut point. Et avec les vacances qui s’annoncent, vous n’avez pas trop envie de revivre encore et encore ces scènes dignes du film L’Exorciste. Rassurez-vous, il existe des solutions !

Un repas léger le matin

Lait, beurre, oubliez tout ce qui est gras et peu digeste le matin : préférez donner des fruits, comme la pomme, ainsi que de l’eau à votre enfant. En effet, certains aliments entraînent une digestion difficile. Autant mettre toutes les chances de votre côté en donnant des aliments simples à votre grand bébé. De même, limitez les quantités de liquides absorbées. Sur la route, ne prévoyez rien de trop lourd : carottes râpées le midi ou en purée, jambon blanc, faites le plus simple possible. De l’eau additionnée d’un peu de grenadine permettra à votre enfant d’avoir suffisamment d’énergie le temps du voyage. Ce qui est sûr, c’est qu’il se rattrapera lors des prochains repas : pas d’inquiétude donc s’il s’alimente peu.

Décompressez !

Vous avez peur que votre petit soit malade ? Soufflez un bon coup : vous éviterez ainsi de communiquer votre appréhension à votre enfant. Le stress favorise en effet l’apparition de la cinétose, le mal des transports. Positivez le voyage et parlez des belles découvertes à votre enfant qu’il fera en vacances, histoire de détourner l’attention. La chose à ne pas faire : demander toutes les 5 minutes « ça va ? », vomi assuré.

Partir de nuit

Le soir tard ou le matin très tôt, c’est une bonne idée pour limiter l’apparition du mal des transports : votre enfant pourra dormir et cela évitera 1) qu’il soit malade 2) qu’il s’ennuie et hurle « c’est quand qu’on arrive ! ». D’une pierre, deux coups. Veillez cependant à ce que votre petit ait son quota de sommeil les jours avant le départ : s’il est fatigué, il risque plus facilement d’être malade.

Les bonnes attitudes en voiture

Pour ménager votre petit, laissez tomber la conduite sportive et optez pour un style plus cool : pas d’à-coups, freinages progressifs, virages pris doucement, devraient modérer le mal des transports. Privilégiez également les grands axes, certes parfois plus engorgés, que les petites routes qui secouent et qui n’arrangeront pas le problème. Vous pouvez aussi essayer de caler la tête de votre enfant avec un coussin tour de cou de voyage.

Aérez régulièrement la voiture et surtout bannissez tout parfum ou odeur forte comme les « sapins » destinés à parfumer l’intérieur des voitures. Les stimuli sonores, olfactifs et visuels n’arrangent pas les choses… Exit donc les livres et le son de la radio à fond ! Faites des pauses régulièrement afin de prendre l’air ! De plus, brumisateur, gant frais (à conserver dans une glacière par exemple) permettront d’apaiser et rafraîchir votre petit.

Les remèdes naturels et homéopathiques

Il existe des comprimés homéopathiques orodispersibles à faire fondre sous la langue qui permettent de lutter contre le mal des transports. La veille du départ, donnez 3 comprimés répartis dans la journée, et 3 le jour du voyage. À chaque apparition des symptômes évoquant la cinétose, vous pouvez donner à nouveau un comprimé. Ils peuvent se dissoudre dans l’eau du biberon : pratique pour les enfants de moins de 3 ans ! Vous trouverez également en pharmacie un médicament Pediakid Mal des transports : composé de principes actifs naturels – gingembre, menthe, sauge –, cette formule liquide se prend après les repas du matin et du midi. Pour finir, Néobulle, marque de portage, fait un stick préventif spécial pour le mal au cœur à appliquer une heure avant le départ sur les poignées et le plexus solaire : un must-have à avoir absolument !

Patience en tout cas : cette intolérance au transport qui apparaît aux alentours de 2 ans s’atténue avec le temps pour généralement disparaître… vers 12 ans.