Éducation : quand cela crée des conflits avec nos amis
Ecrit le 21/04/2016 par Chrystelle Lacouara, Rédactrice
On le sait : tout change quand un enfant arrive. Ce que l’on sait moins, c’est que l’éducation que l’on peut donner à notre enfant peut générer des conflits… avec nos amis de toujours.
Éducations trop différentes, laxisme ou autoritarisme, comment gérer les éventuelles tensions : mode d’emploi.
Des situations sous tension
À l’extérieur, cela est assez facile d’éviter les conflits d’éducation avec nos amis : chacun gère ses enfants et puis c’est tout. Mais quand on se retrouve invité chez eux, cela se corse. Il suffit que les enfants se disputent pour que les tensions soient palpables, surtout si l’on trouve que les parents laissent tout faire à leur progéniture ou qu’au contraire, ils sont autoritaires et se permettent de gronder les nôtres avant même qu’on ait pu ouvrir la bouche. Une idée pour limiter les sources de conflits: expliquer qu’il y a des règles quand on va chez les autres à nos enfants et qu’il est bon de les respecter… et intégrer ces principes nous-mêmes.
Garder ses critiques pour soi
Ensuite, on évitera de lâcher aux dits amis des « tu ne pourrais pas dire quelque chose à ton enfant, il embête le mien, tu ne lui dis jamais rien » ou des explications maladroites à son petit en disant « oui Louis est méchant car il ne veut pas te prêter son jouet ». Là, c’est la gamelle assurée ! Il y a de fortes chances que nos amis nous tournent le dos à jamais. La règle : on ne critique pas le mode d’éducation des parents et encore moins la chair de leur chair ouvertement.
Laisser les enfants gérer les conflits entre eux
Ne pas intervenir est aussi une solution ! La dispute entre enfants est quelque chose de tout à fait normal. Cela leur permet de trouver leur place. Attention cependant si notre enfant reçoit des quolibets, des moqueries ou qu’il se fait taper : il est important de le protéger. Intervenir permet de dire que l’on n’approuve pas la situation avant tout. Ainsi il faut donc différencier les simples chamailleries des véritables conflits. En pratique, on ne vient pas gronder l’enfant perturbateur – surtout si ce n’est pas le nôtre quand bien même on en ait très très envie – et on essaie d’ouvrir une discussion sans accuser personne. Le but est plutôt de mettre en avant les bienfaits d’une relation paisible.
Sinon, la solution c’est aussi de séparer amitié et… parentalité !