7 vérités sur l’accouchement que personne n'ose vous dire
Ecrit le 02/11/2016 par Chrystelle Lacouara, Rédactrice Modifié le 25/08/2024 par Elodie Grégoire, Rédactrice web / SEO
L'accouchement, ce moment tant attendu où vous rencontrez enfin votre bébé. Merveilleux, non ? Eh bien, pas toujours ! Derrière les photos glamour postées sur les réseaux sociaux, il y a des vérités cachées que personne ne vous dit. Préparez-vous à découvrir l'envers du décor, avec humour et bienveillance, bien sûr ! Spoiler : ça ne se passe pas toujours comme dans les films.
- Vous ne pousserez pas que votre bébé : la réalité de l'accouchement
- Accouchement : la fin de la pudeur et de la dignité
- Intimité en salle d'accouchement : préparez-vous à tout partager
- Accouchement sans péridurale : retour à l'état sauvage !
- Douleurs après l'accouchement : ce qu'on ne vous dit pas
- Baby blues après l'accouchement : comprendre et surmonter
- Premiers jours après l'accouchement : un marathon imprévu
- En savoir plus
Vous ne pousserez pas que votre bébé : la réalité de l'accouchement
Ah, la fameuse poussée ! Vous avez passé des mois à imaginer ce moment. Le médecin vous encourage, vous poussez de toutes vos forces, et hop, bébé sort dans une ambiance presque magique !
Sauf que, spoiler alert, en poussant aussi fort, il est fort probable que vous ne poussiez pas seulement votre bout de chou. Oui, c’est bien ça, les sphincters se relâchent également. Et il est fort probable que des choses un peu moins glam fassent leur apparition. Ne rougissez pas de honte, cela arrive très souvent. Ne vous inquiétez pas, les sages-femmes en ont vu d'autres ! Elles savent rester discrètes et pros.
Il paraît même que certaines mamans, en pleine poussée, ont hurlé des choses qu'elles n'auraient jamais imaginées dire à leur partenaire. Une petite confession, ça vous dit ? Allez, ça reste entre nous.
Accouchement : la fin de la pudeur et de la dignité
Si vous êtes du genre à être pudique, l'accouchement va vous guérir. Entre la blouse d'hôpital, les jambes en l'air, et les regards (plus ou moins inquiets) de l'équipe médicale, la pudeur devient rapidement un souvenir lointain. Imaginez-vous dans cette tenue peu flatteuse, décoiffée, en sueur, avec des inconnus qui observent votre progression... Eh oui, la dignité, on la laisse à la porte de la maternité ! Mais pas de panique, vous n’êtes pas seule. Toutes les mamans passent par là.
En plus, vous allez rapidement comprendre que l'équipe médicale a tout vu et tout entendu. Vous pensez que crier "Je ne veux plus, c'est fini !" en pleine contraction va vous faire perdre votre crédibilité ? Détrompez-vous. Ils savent que ça fait partie du processus. Alors, lâchez prise et oubliez la pudeur !
Intimité en salle d'accouchement : préparez-vous à tout partager
Déjà pendant la grossesse, vous avez dû accepter que votre intimité soit régulièrement visitée par des médecins. Mais alors, pendant l'accouchement, c'est un véritable festival. Les sages-femmes viennent régulièrement vérifier où en est le travail, et si cela dure un peu, vous aurez même le plaisir de rencontrer plusieurs équipes. Une rotation de personnel digne d’un marathon, où chacun y va de son petit contrôle. Mais après tout, tant que bébé sort en bonne santé, n’est-ce pas tout ce qui compte ?
Accouchement sans péridurale : retour à l'état sauvage !
Vous avez décidé de faire l'impasse sur la péridurale ? Ou bien l'anesthésiste est coincé dans les bouchons ? Préparez-vous à retourner à l'état animal ! Entre les contractions, l'envie irrépressible de vous rouler en boule, de vous mettre à quatre pattes et de hurler, la transformation est bien réelle.
Vous ne vous reconnaîtrez plus, et c'est normal. Crier ? Oui, faites-vous plaisir, lâchez tout ! Les sages-femmes sont habituées, et elles savent que ce n’est pas le moment de vous juger.
Et puis, il y a toujours ces histoires de mamans qui, en pleine contraction, ont tenté de mordre leur partenaire. Oui, l'accouchement peut réveiller des instincts insoupçonnés ! Heureusement, tout ça se termine dans la joie et les larmes (de bonheur, bien sûr).
Douleurs après l'accouchement : ce qu'on ne vous dit pas
On pourrait penser qu'une fois bébé sorti, c’est fini ! Et bien non... Le « meilleur » reste à venir. Que ce soit épisiotomie, déchirure, ou autre petit désagrément, il faudra bien recoudre tout ça. Mais ce n'est pas tout.
Les tranchées, ça vous dit quelque chose ? Non, ce n'est pas un champ de bataille, mais bien votre utérus qui se contracte pour retrouver sa taille d'origine. Et si vous pensiez que les douleurs de règles étaient déjà un calvaire, préparez-vous à un niveau supérieur !
Et pour celles qui ont choisi l'allaitement, bonjour la montée de lait : vos seins deviennent aussi durs que du marbre, et un magnifique réseau autoroutier veineux apparaît sur votre décolleté. Glamour, n'est-ce pas ?
Ah, et n'oublions pas les fameuses culottes filets. Entre les garnitures XXL et ce look très... médical, vous vous demanderez si vous n'êtes pas tombée dans un mauvais film. Mais rassurez-vous, tout cela finira par passer. Bientôt, vous serez tellement absorbée par votre petit bout que vous oublierez ces détails (ou presque).
Baby blues après l'accouchement : comprendre et surmonter
Juste après la naissance, une vague d’émotions vous submerge. Mais après l'euphorie, vient parfois un coup de blues. Ne vous inquiétez pas, c'est normal ! Entre les hormones qui jouent au yo-yo et la fatigue, il n'est pas rare de ressentir une petite déprime passagère, appelée le baby blues. Et oui, même si tout le monde vous dit que c'est le plus beau jour de votre vie, il est parfaitement ok de ne pas le ressentir à 100%. L'important, c'est d'en parler, de ne pas rester seule avec ses émotions, et de s'accorder du temps pour s'adapter à cette nouvelle vie.
Et si vous avez envie de pleurer sans raison en regardant un film de Noël au mois de juin, c'est totalement normal. Après tout, on ne peut pas tout contrôler, surtout après un tel bouleversement !
Premiers jours après l'accouchement : un marathon imprévu
Après l'accouchement, la réalité frappe fort. Entre les nuits blanches, les couches à changer, et les pleurs à déchiffrer, vous voilà lancée dans un véritable marathon. Les premiers jours à la maison sont une épreuve physique et mentale. Votre corps se remet doucement, mais bébé, lui, a tout de suite besoin de vous.
Un conseil : acceptez toute l'aide que l'on vous propose. Que ce soit pour une petite sieste ou un bon repas fait maison, vous en aurez bien besoin !
Et n'oubliez pas : dormir quand bébé dort, c'est plus facile à dire qu'à faire. Entre les lessives et le ménage, il y a toujours quelque chose qui vous empêche de fermer l'œil. Mais soyez indulgente avec vous-même. Après tout, être parent, c'est un travail d'équipe, et chaque petite victoire mérite d'être célébrée !