Tabac après l'accouchement : pourquoi ne pas craquer ?
La grossesse est parfois l’occasion d’arrêter de fumer : protéger bébé des méfaits de la cigarette peut être l’objet d’une forte motivation pour se sevrer et tenir pendant 9 mois. Mais après la naissance, cela peut être plus compliqué. C’est à ce moment-là qu’il ne faut pas craquer et reprendre le tabac.

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L’allaitement : une bonne raison de ne pas reprendre la cigarette
En faisant le choix d’allaiter votre bébé, vous pourrez peut-être ne pas replonger dans la dépendance à la cigarette. En effet, une étude américaine menée en 2015 a conclu que l’allaitement prévient la reprise de la cigarette. En outre, la nicotine et les substances contenues dans la cigarette passent dans votre lait, et ça, ce n’est pas vraiment bon pour votre bébé. Tenez le coup et continuez à vous sevrer durant l’allaitement !
Reprise du tabac après la naissance : un risque pour votre bébé
Si votre bébé était source de motivation pour l’arrêt de la cigarette pendant votre grossesse, il peut le rester tout autant après l’accouchement, et ce, même nourri au biberon. En effet, le tabagisme passif est extrêmement délétère pour la santé de votre petit bout : vous l’exposez ainsi à des risques pour sa santé. Si vous ne fumez pas en présence de votre bébé, il faut savoir que le tabac va rester dans l’air de la pièce : c’est une source de pollution intérieure. Plomb, monoxyde carbone, acroléine, benzène, particules, formaldéhyde, naphtalène exposent entre autres votre enfant à des problèmes respiratoires (asthme, rhinite…). Enfin, même dans un espace ouvert, en plein air, la fumée de cigarette peut être inhalée par votre bébé.
Reprise du tabac : le post-partum, une période à risque
Entre le baby blues et la chute des hormones, l’envie de craquer et de reprendre le tabac peut se faire sentir juste après l’accouchement. La période post-partum est d’ailleurs considérée par la HAS, la Haute Autorité de Santé, comme une période qui doit être identifiée comme étant à risque. En effet, d’après elle, « 80 % des femmes sevrées en cours de grossesse rechutent au cours de l’année suivant l’accouchement et que 30 % rechutent juste après l’accouchement ». La reprise du tabac peut survenir au moment de la sortie de la maternité, après l’allaitement ou encore à la fin du congé maternité : une rechute est souvent liée à l’état émotionnel, mais aussi à un contexte spécifique. Elle peut néanmoins être évitée, à condition qu’une prise en charge soit anticipée en connaissance de cause.
Sevrage tabagique : consulter un tabacologue pour ne pas craquer après la grossesse
Il est donc important de continuer à consulter un tabacologue en fin de grossesse ou d’en voir un si vous n’en avez pas ressenti le besoin pour arrêter. Cela permettra de réévaluer vos besoins en matière de dosage nicotinique ou d’entreprendre un sevrage en changeant de substitut si nécessaire au moment de la naissance.
Courage, bientôt l’envie de la cigarette partira définitivement en fumée ! En attendant, n’hésitez pas à en parler à votre gynécologue ou sage-femme et à vous faire aider.