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Baby blues et dépression post partum

Peut-on éviter le baby blues ?


Ecrit le 23/04/2021 par Chrystelle Lacouara, Rédactrice

Le baby blues touche plus de 60 % des jeunes mamans, soit plus d’une femme sur deux. Un chiffre étonnant qui révèle la nécessité de prévenir cet épisode de doute et d’appréhension qui suit la naissance d’un enfant. Mais est-il possible de réduire les risques de survenue d’un baby blues ?

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Devenir mère : une tempête émotionnelle

Durant la grossesse, vous avez beau suivre des cours de préparation à la naissance pour le jour J, l’après est souvent peu évoqué. Focalisé sur votre grossesse, quand c’est votre premier enfant, ce n’est pas simple d’anticiper les changements que l’arrivée d’un bébé va entraîner. Et surtout, le choc émotionnel que cela peut engendrer : devenir mère est un moment merveilleux, mais qui peut chambouler. De plus, l’instinct maternel n’est pas quelque chose d’inné : se sentir mère, être à l’aise dans ce nouveau rôle, peut prendre du temps, et ce, même si vous aimez votre bébé. En prendre conscience durant la grossesse permet de s’y préparer.

Le baby blues, un épisode passager

Si avoir un baby blues n’est pas systématique après un accouchement, savoir que cela peut arriver est important. Vous pourrez ainsi mieux appréhender ces émotions qui pourront vous traverser et accepter que cet état est passager. En effet, contrairement à la dépression post-partum, ce vague à l’âme dure peu, quelques jours tout au plus. Ce n’est pas une fatalité !

S’entourer lors de la venue de bébé

La principale cause du baby blues est l’isolement. Les femmes citadines en souffrent ainsi plus souvent que celles habitants à la campagne. En ville, loin de la famille et sans relai à disposition, ce n’est pas évident de trouver ses repères en tant que mère. Pourquoi ne pas demander à votre maman, votre sœur ou une amie proche de venir passer quelques jours à l’arrivée de bébé ? Elle pourra vous seconder et vous épauler le temps que vous trouviez vos marques car si l’aide du papa est précieuse, lui aussi a besoin de s’adapter à cette nouvelle vie et à son rôle de père. Vous avez tous les deux besoin de soutien !

Se reposer : une priorité

Le manque de sommeil est également un facteur qui peut favoriser la survenue du baby blues. Les premiers temps, s’occuper d’un bébé est très prenant, sans compter que vous avez peut-être accumulé de la fatigue en fin de grossesse par exemple à cause d’insomnies. Quant à l’accouchement, ce n’est pas pour rien que l’effort fourni pour donner naissance à un enfant est comparé à un marathon ! Gérer les jours, les nuits, apprendre à le changer, le nourrir ou tout simplement à le connaître demande de l’énergie et du don de soi. Vous pouvez très facilement ne plus avoir une minute à vous. Se reposer quand bébé dort et vous occuper de vous est primordial : oubliez le ménage, achetez des plats préparés ou demandez à votre mère ou votre belle-mère de remplir votre réfrigérateur. Pendant ce temps-là, à vous les siestes ou un bon bain chaud !

Il y a donc des moyens pour prévenir le baby blues mais aussi pour faire en sorte qu’il ne perdure pas et n’entraîne pas une dépression post-partum, et ça, c’est plutôt une bonne nouvelle !

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Le baby blues, la petite déprime de la naissance, sur Psychologies.com